Arrivée de Vincentte

Des mois qu'il n'était pas venue ici, sa première et dernière visite datait du début d'année. Le décor avait bien changé, de la neige entassé sur les toits il ne restait rien, pas même la moindre flaque d'eau autour des murs. L'herbe repoussait et les petits rongeurs sortaient de leurs terriers. Le printemps était la !

Il se présenta aux portes du Chateau, sur son plus beau destrier et appela un garde.

Ola Gardes, je suis Vincentte de Valten, le grand frêre de Dame Linoa. Fais la prévenir de mon arrivée.

Elles ne savaient toujours pas qui était aux portes du castel, elle espérait que ce ne soit pas un des paysans venant pour un conflit avec un autre concernant telle ou telle beste, ça n'était pas le moment, à moins qu'il souhaitait se retrouver embroché sur la place du village.
A la place d'un paysan, elles trouvèrent le grand frère de la Tyx, un sourire illuminait le visage de la petite soeur de laquelle elle se souvenait avoir été.

Elle se tourna vers les soldats, tout à coup furieuse, imbéciles! Vous savez qui c'est, pourquoi le laisser à la porte! Mériterez une bonne leçon pour cet affront!!

Regard de feu envers le plus proche qui eut peur, c'était rare que la Tyx s'énerve ainsi, ils n'avaient pas l'habitude. revenant à son frère, elle alla se blottir contre, comme sa fille l'avait fait juste avant, une larme coula, esseulée, Lin en profita pour l'enlever sur la chemise de Vincentte, non elle ne devait pas faillir.

Elle mumura quelques mots que seul lui pouvait entendre, merci d'être là grand frère...

Des heures qu'il attendait la, prostré devant la porte gardé par les soldats ne sachant que faire. Alors qu'il commençait à s'endormir, la dame arriva et se jetta dans ses bras, les soldats plus qu'étonné ne bougeait pas. La dame de Tyx leur montra sa colère et les effraya. Vincentte serra sa soeur fortement contre lui, il sentait que quelque chose n'allait pas. Ces pensées furent confirmés par une larme coulant sur la joue de sa soeur.

Il la serra encore plus fort en espérant la réconforter. Il ne parla pas ne voulant pas la faire pleurer davantage.

Ils restèrent la, dans cette position l'un contre l'autre, quelques minutes puis ils prirent la direction du chateau, laissant les soldats à leur place toujours étonné de l'énervement de leur Dame.

Il ne lui fallu pas longtemps à s'apaiser quelque peu dans les bras de son frère. Il avait l'habitude, ça lui arrivait si souvent de craquer en sa présence, de se lâcher, de se vider autant par les larmes que par les mots. Il la serrait, ni trop fort, ni trop faiblement, comme il fallait, comme elle aimait, avec fermeté.

Il ne pipa mot, avait il comprit qu'elle craquait à nouveau? Ca n'était pas difficile, lui qui la connaissait si bien en plus.

Une fois le visage redevenu sec, elle se recula un tout petit peu, pouvant ainsi prendre ses maisn dans les siennes, les serrer fort pour l'inviter, cette fois, à entrer, ce que les soldats n'avaient fait.

Tu viens grand frère? Elle le regarda, les yeux légèrement gonflés et humides. Il aquiesca, il partir ainsi pour le salon...

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